Re: Vos Textes
Dim 4 Nov - 22:04
Waw,Vraiment merci
C'est vrai que le début, j'ai eu du mal a le faire. On nous demandait une nouvelle sur un crime à la manière de Zola... Que raconter ? Comment jauger le nombre de descriptifs par rapport a l'histoire principale ? C'était pas facile. A l'avenir, je travaillerai mes entrées !
(J'ai tué personne, hein >-<) merci pour tes précieux conseils et merci pour l'élan démotivation que tu viens de me donner x) je vais travailler toi ça ! Au plaisir de pouvoir offrir un nouveau texte !
C'est vrai que le début, j'ai eu du mal a le faire. On nous demandait une nouvelle sur un crime à la manière de Zola... Que raconter ? Comment jauger le nombre de descriptifs par rapport a l'histoire principale ? C'était pas facile. A l'avenir, je travaillerai mes entrées !
(J'ai tué personne, hein >-<) merci pour tes précieux conseils et merci pour l'élan démotivation que tu viens de me donner x) je vais travailler toi ça ! Au plaisir de pouvoir offrir un nouveau texte !
- Nirou
- Messages : 11
Date d'inscription : 28/10/2018
Re: Vos Textes
Dim 4 Nov - 19:46
Pour travailler ton style, il faut tout d'abord te faire confiance et surtout te faire plaisir. Lorsque l’écriture coule toute seule sur la feuille, sans aucun effort, là tu sais que tu as trouvé ton style. Lorsque tu tentes de faire de belles phrases, mais qu'elles sont difficiles à sortir, difficiles à tourner, que tu laisses plus ton mental prendre le pas sur ta créativité, dans ce cas là tu n'as pas encore totalement trouvé ton style.
Ce qui est important c'est que lorsque tu prends du plaisir à écrire, le lecteur prendra du plaisir à te lire. Si tu galères à trouver tes phrases, si tu hésites sur les tournures, ça se ressentira aussi sur ton écriture et le lecteur aura plus de mal à te relire. Évite les phrases trop lourdes, trop bien tournées si tu n'arrives pas à maitriser le style, parce que ça peut influencer le lecteur négativement. Un texte est comme une lettre ouverte sur ton cœur, tu y glisses de toi et de tes émotions, si tu n'y mets aucune émotion, alors le lecteur ne ressentira aucune émotion. La magie de l'écriture c'est de faire ressentir au lecteur tout ce que tu désires lui susurrer à l'oreille.
Ton style, je ne saurais le décrire, tu maitrises très bien le vocabulaire, les syntaxes, les tournures de phrases, et les métaphores. On sent que dans la seconde partie de l'histoire tu es vraiment plongé dedans, tu ES l'assassin, et ces émotions tu les transmets au lecteur. Pour être franche, la première partie est un peu lourde au niveau des descriptions, on a du mal à entrer dans l'histoire, si on ne se concentre pas suffisamment. Et le début d'une histoire est très importante pour accrocher un lecteur. On sent que tu as eut toi même un peu de mal pour débuter l'histoire, ne sachant pas trop comment tu allais t'y prendre. Ensuite tu décolles et tu y mets beaucoup de plaisir, ça se ressent. Franchement, j'ai lu pas mal de textes d'ado, bien souvent indigestes, et je trouve que tu as vraiment du talent, c'est plutôt rare à ton age. Tu as une écriture très mure et aboutie. Tu devrais persévérer
Ce qui est important c'est que lorsque tu prends du plaisir à écrire, le lecteur prendra du plaisir à te lire. Si tu galères à trouver tes phrases, si tu hésites sur les tournures, ça se ressentira aussi sur ton écriture et le lecteur aura plus de mal à te relire. Évite les phrases trop lourdes, trop bien tournées si tu n'arrives pas à maitriser le style, parce que ça peut influencer le lecteur négativement. Un texte est comme une lettre ouverte sur ton cœur, tu y glisses de toi et de tes émotions, si tu n'y mets aucune émotion, alors le lecteur ne ressentira aucune émotion. La magie de l'écriture c'est de faire ressentir au lecteur tout ce que tu désires lui susurrer à l'oreille.
Ton style, je ne saurais le décrire, tu maitrises très bien le vocabulaire, les syntaxes, les tournures de phrases, et les métaphores. On sent que dans la seconde partie de l'histoire tu es vraiment plongé dedans, tu ES l'assassin, et ces émotions tu les transmets au lecteur. Pour être franche, la première partie est un peu lourde au niveau des descriptions, on a du mal à entrer dans l'histoire, si on ne se concentre pas suffisamment. Et le début d'une histoire est très importante pour accrocher un lecteur. On sent que tu as eut toi même un peu de mal pour débuter l'histoire, ne sachant pas trop comment tu allais t'y prendre. Ensuite tu décolles et tu y mets beaucoup de plaisir, ça se ressent. Franchement, j'ai lu pas mal de textes d'ado, bien souvent indigestes, et je trouve que tu as vraiment du talent, c'est plutôt rare à ton age. Tu as une écriture très mure et aboutie. Tu devrais persévérer
Re: Vos Textes
Dim 4 Nov - 13:28
Merci pour ton avis, ça me fait plaisir ^^
Pour tout dire, je ne lis pas beaucoup de roman... Je ne sais pourquoi d'ailleurs, parce que j'aime beaucoup découvrir de nouveaux univers...
Et je lis si peu souvent, que j'ai du mal à identifier un style d'écriture... Je vois ça un peu comme un accent, mais j'ai l'impression d'être sourd, je ne sais pas identifier un style.
Tu dis que de zola, je passe petit a petit au mien, mais comment le décrirais tu ? J'aimerai beaucoup pouvoir le travailler ! Pour pouvoir essayer (je dis bien essayer x) de faire le sujet d'imagination au bac
Pour tout dire, je ne lis pas beaucoup de roman... Je ne sais pourquoi d'ailleurs, parce que j'aime beaucoup découvrir de nouveaux univers...
Et je lis si peu souvent, que j'ai du mal à identifier un style d'écriture... Je vois ça un peu comme un accent, mais j'ai l'impression d'être sourd, je ne sais pas identifier un style.
Tu dis que de zola, je passe petit a petit au mien, mais comment le décrirais tu ? J'aimerai beaucoup pouvoir le travailler ! Pour pouvoir essayer (je dis bien essayer x) de faire le sujet d'imagination au bac
- Nirou
- Messages : 11
Date d'inscription : 28/10/2018
Re: Vos Textes
Dim 4 Nov - 12:38
C'est une nouvelle digne d'Halloween ^^
Tu as beaucoup de style, le texte est bien écrit. Ce n'est pas évident de coller au style de Zola (un auteur que j'aime beaucoup), tu t'en sors plutôt bien. J'ai relu deux fois le texte, la première fois je n'étais pas assez concentrée et j'ai eut un peu de mal à accrocher à l'histoire. Mais une fois dans l'histoire on y reste plongé, et on regrette que le texte soit si court ^^
J'ai beaucoup aimé la description de l'assassin face à son crime.
On sent qu'au début du texte tu es plus dans le style, tu tentes de coller à l'esprit Zola, puis peu à peu tu t’imprègnes de l'histoire et tu laisses ton propre style prendre les rênes.
Tu as beaucoup de style, le texte est bien écrit. Ce n'est pas évident de coller au style de Zola (un auteur que j'aime beaucoup), tu t'en sors plutôt bien. J'ai relu deux fois le texte, la première fois je n'étais pas assez concentrée et j'ai eut un peu de mal à accrocher à l'histoire. Mais une fois dans l'histoire on y reste plongé, et on regrette que le texte soit si court ^^
J'ai beaucoup aimé la description de l'assassin face à son crime.
On sent qu'au début du texte tu es plus dans le style, tu tentes de coller à l'esprit Zola, puis peu à peu tu t’imprègnes de l'histoire et tu laisses ton propre style prendre les rênes.
Re: Vos Textes
Sam 3 Nov - 15:17
Hey ! Une petite nouvelle sur un crime, inspiré de l'écriture de Zola. De la longue décsription, et un ton morbide, A la Thérèse Raquin.
Je l'ai dans mon ordi depuis un moment, sans l'avoir montrée à personne... Vous êtes donc les premiers lecteurs/trices ! N'hésitez pas à donner votre avis et vos critique, ça m'aidera à l'avenir :3
(désolé d'avance pour ce pavé, mais je galère avec la mise en page du fow'...)
Je l'ai dans mon ordi depuis un moment, sans l'avoir montrée à personne... Vous êtes donc les premiers lecteurs/trices ! N'hésitez pas à donner votre avis et vos critique, ça m'aidera à l'avenir :3
(désolé d'avance pour ce pavé, mais je galère avec la mise en page du fow'...)
- La Grande Fenêtre Blanche:
- Le lieu était désert. Le claquement incessant des sabots des chevaux sur les pavés abîmés et polis par l'usure s'étaient estompés.Les boutiques aplatis sous six étages d'appartements fermaient leurs volets, cachant ainsi les quelques articles encore en exposés derrière les vitres.
Le crépuscule rendaient la vieille rue Marchal et la petite impasse du Lévrier aussi sombres et étouffantes qu'un tombeau.
Les seuls bruits de pas encore audibles étaient ceux des blattes, des araignées et des cafards qui couraient le long des gouttières, et qui par le hasard d'un détour, découvraient un cadavre de chat,malheureusement déjà en partit dévoré par les verres et les mouches. Sa chair putride et purulente de larves diffusait une odeur nauséabonde.
Soudain,un fracas sourd de bois brisé rompu la cacophonie des nuisibles. Il fut suivit d'un claquement de fenêtre, si ferme et bref, que si quelqu'un se trouvait au bas, il aurait cru se faire fusiller à la carabine.
Cette fenêtre était celle de l'appartement du quatrième étage, au dessus de la librairie de M.Chavier, qui faisait l'angle de la rue et de l'impasse. Une libraire qui était comme un pilier de cette ville, tout le monde savait qu'elle était ici, mais plus personne n'y prêtait attention. L'enseigne en fer forgée qui pendait au dessus du trottoir était gravée de les mots : "Ad nauseam".
La grande fenêtre était une erreur de chantier. Elle était aussi large et haute qu'une porte d'entrée. Elle faisait tache sur la façade de l'immeuble, au dessus de l'impasse. Elle contrastait aussi par sa couleur, une peinture blanche et écaillée. Les carreaux étaient si ternes que leur fonction même était nulle.
Le fracas n'eut attiré l'attention de personne. En effet, il était très fréquent qu'un pochtron ivre jusqu'à la moelle fasse tomber sa bouteille par la fenêtre, que plus personne n'était surpris.
Mais cette fois, tout les saouls de la ville étaient innocents.
Encontre-bas de la grande façade de briques ne se trouvait non pas du verre brisé, mais une masse sombre.
Il fallait quelques minutes d'observation avant de pouvoir identifier la nature de cette chose. Ce n'était pas une vieille couverture délavée, ni un vieux tapis de mauvais goût, mais un corps.
Sa mâchoire démembrée, son nez brisé et ses yeux encore ouverts bien que livides donnaient un frisson glaçant.
Les os de ses jambes étaient brisés et apparents, l'un de ses genoux pliait vers l'intérieur, tandis que ses intestins et ce qui semblait être un foie plutôt gras et lourd s'étalaient sur le sol.
C'était un amas de chair, qui fumait légèrement à la lumière de la lune, quand celle-ci traversait les épais nuages.
L'atmosphère lourde et humide ne trompait pas. Une pluie qui tombait comme de minces fils commençait à remplir les nid-de-poules, les caisses en bois pourris éparpillées ça et là et oubliées depuis près d'un lustre par le libraire. La pluie claquait sur les toits, le tonnerre retentissait au loin.
L'eau qui nettoyait la route se mêlait au sang, le rendant fluide et dispersif. Il ruisselait dans les jonctions des pavés, il coulait dans les caniveaux et tachait les tapis de portes détrempés.
Pas plus de quartes minutes après le début de l'averse, la fenêtre du quatrième étage s'ouvrit de nouveau. Un visage crispé par la peur dépassa de l'encadrement. C'était une visage sombre, abîmé. Il n'avait nul l'envie de regarder le mur brique humide et taché parles mousses parasitaires du bâtiment d'en face, sa seule envie, son seul désir était de voir le cadavre éparpillé en contre-bas. Il voulait voir M.Chavier mort.
Il pencha la tête, et au moment où il vit la dépouille écrasée au sol, un rire nerveux lui échappa. Il découvrit à ce moment précis ce qu'était l'amusement. Jamais au paravent il ne fut amusé. Il était angoissé, la sensation était nouvelle pour lui. Son coup commençait à lui faire mal. Ses yeux étaient grands ouverts et tremblaient frénétiquement. Soudain, un claquement de porte retentit dans la rue Marchal. Le vidage de l'assassin se figea dans une expression de stress. Une quantité de questions vinrent se mêler à son esprit. Qu'arriverait-il si on découvrait ce cadavre ? Que deviendrait-il si on découvrait déjà les barreaux d'une cellule sans fenêtre, puis le sentence, la punition ultime. Il ne voulait pas.
Alors,il ferma sa fenêtre si brutalement, que les carreaux en tremblèrent.Il se retourna face à son appartement sombre et miteux, puis se précipitât vers la cuisine. Celle-ci était dans un désordre similaire à une décharge. Des déchets et des couverts salles étaient entassés ça et là. Un nid d'araignées avait élu domicile dans un coin de la pièce. Les placards était parfois ouverts,parfois fermés. Il y avait même une porte posée par terre. Les murs étaient graisseux, la vieille tapisserie se décollait,retombant en lambeau.
Il cherchait, il fouillait dans chaque tiroir, chaque recoin de la pièce sombre.
Un fracas métallique retentit. Il venait de renverser le tiroir remplie de couverts vieux et oxydés. Il chercha du regard dans le tas,s'accroupit puis saisit un vieux couteau, semblable à un hachoir. Il sera fortement la poigne contre son manche en bois. On l'entendit alors chuchoter :
"Je vais le déplacer... Le découper... Le, ranger."
Alors,d'un pas décidé, il alla jusqu'à la porte rouge et imposante de l'appartement. L'entité l’arrêta. Il eut un frisson.... Pour une raison qu'il n'eut pu définir, comme un mannequi à qui on tord le cou, il tourna la tête en direction du petit salon à sa droite. Il fixait le vieux fauteuil vide et âbimé, sur lequel des mouches se posaient, puis s'en allait. Le salon était pratiquement dans le noir complet. Le fauteuil avait un tissu crasseux, déchiré et décoloré. Ses accoudoirs étaient imposants. En étant plus attentif, on pouvait distinguer une trace humaine sur les coussins...On aurait presque cru y voir quelqu'un assis. Le craquement grave du parquet le fît sursauter. Il ouvrit la porte, et quitta l'appartement. La cage de l'escalier était tout aussi sombre quel'appartement. Les murs étaient peint en blanc.
L'escalier en bois massif craquait pratiquement à chaque pas. Au dernier étage, on pouvait croire passer au travers.
La vitesse à laquelle il descendait et le nombre de fois où il faillit tomber traduisait son impatience.
Il fut vite dehors, dans la rue Marchal. La pluie froide n'arrêta pas le tueur. La sensation étrange du plaisir était de nouveau dans sa conscience. Il s'imaginait ce tas de chair, entouré d'une dizaine de gros rats gris et sales aux dents jaunes, qui grattaient déjà dans la chair souillée, choisissant le meilleur morceau à déchiqueter sur le cadavre.
Là où une Mondaine ou un Lord auraient été dans un dégoût absolu,lui était dans l'admiration.
Il s'imaginait un crâne sans yeux, tendant une main squelettique, pour peut-être espérer rattraper le rebord de la fenêtre. Il s'imaginait tout ce que M.Chavier avait pu penser durant sa chute, il s'imaginait lui, au bord de la grande fenêtre, s'éloignant de plus en plus.Toutes ces images se baladaient dans sa tête, comme un bon souvenir.Le bruit de ses pas dans les flaques le firent revenir à la réalité.Il s'approchait de l'impasse, alors, le cliquetis des gouttes s'écrasants au sol rendaient les lieux à la fois calme et hypnotisant. L'angle de l'impasse était juste là, il avança, prit une grande respiration, sera le manche de sa lame et passe le seuil gigantesque et invisible de l'entrée de l'impasse. Il ouvrit les yeux, la soif de sang de le regard, et là, le bruit métallique de la lame tombant sur la pierre retentit.
Il était béant... les yeux fixés sur le pavé. Celui-ci était aussi propre qu'un marbre de cheminée qui venait d'être posé. Pas la moindre trace d'hémoglobine, de tripes ou de cartilages. Le lieu était désert.Le tonnerre retenti au loin.
Il respirait fort.
Le bruit d'un pas dans une flaque se fit percevoir derrière lui. Une masse sombre et imposante, dont les organes lui sortaient de l'abdomen,dont le visage ensanglanté et méconnaissable regardait vers le bas et dont le cœur meurtrit se trouvait dans sa main, se tenait là.
Enin, c'est ce qu'il cru voir.
Ce qui est certain, c'est que jamais il ne saura la vérité.
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